Maths Terminale Bac Pro ; Suite Géométrique: Exercice 7

 Maths Terminale Bac Pro 

Suite Géométrique:  Exercice 7

Suites géométriques: Sujet Ex7

Placement à intérêts composés.

Le même capital initial 5 000 € est maintenant placé à intérêts composés, c'est-à-dire que les intérêts sont ajoutés chaque fin d'année au capital initial pour devenir producteur d'intérêts :

(taux annuel 4,5 %).

a. Calculer la valeur acquise par le capital au bout de 2 ans.

b. On désigne par Kn la valeur acquise par le capital au bout de n années.

Calculer:  K1 ; K ; K ; K et K5 .

c. Quelle est la nature de la suite dont K1 ; K ; K ; K ..... Kn sont les termes consécutifs ?

d. Exprimer Kn en fonction de n.

e. Quelle est la valeur acquise par le capital au bout de 12 ans ?

f. Quelle est la valeur acquise par le capital au bout de 18 ans ?

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Suites Géométriques et Applications dans l'Algorithme diviser pour régner

Les algorithmes "diviser pour régner" constituent une classe fondamentale d'algorithmes en informatique, utilisée pour résoudre des problèmes en les décomposant en sous-problèmes plus simples. Ces sous-problèmes sont ensuite résolus indépendamment et leurs solutions combinées pour obtenir la solution finale. La suite géométrique joue un rôle essentiel dans l'analyse de la complexité de ces algorithmes, en particulier en modélisant la manière dont les sous-problèmes sont divisés et résolus.

Un algorithme "diviser pour régner" typique comporte trois étapes principales : diviser, résoudre et combiner. Prenons l'exemple classique du tri fusion (merge sort), où la liste à trier est d'abord divisée en deux moitiés, chaque moitié est triée de manière récursive, puis les moitiés triées sont fusionnées pour obtenir la liste finale triée. La suite géométrique intervient dans l'analyse de la complexité temporelle de cet algorithme.

Pour illustrer cette analyse, supposons que nous avons une liste de 𝑛 éléments. Le tri fusion commence par diviser cette liste en deux moitiés de taille 𝑛/2. Chaque moitié est ensuite divisée en deux à son tour, et ainsi de suite, jusqu'à ce que chaque sous-liste ne contienne qu'un seul élément. Le nombre de fois que nous pouvons diviser la liste de cette manière est donné par log2(𝑛).
La complexité de la fusion des sous-listes peut également être analysée à l'aide de suites géométriques. Pour fusionner deux listes triées de taille 𝑘, nous devons effectuer 2𝑘 comparaisons dans le pire des cas. Comme la fusion se produit à chaque niveau de la récursion, la complexité totale de la fusion à chaque niveau est proportionnelle à la taille de la liste originale, soit 𝑛. Avec log2(𝑛) niveaux de division, la complexité totale du tri fusion est 𝑂(𝑛log𝑛). Cette analyse montre comment la suite géométrique aide à comprendre l'efficacité de l'algorithme.
Un autre exemple d'algorithme "diviser pour régner" est l'algorithme de recherche dichotomique (binary search). Cet algorithme est utilisé pour trouver un élément dans une liste triée. Il fonctionne en comparant l'élément cible avec l'élément central de la liste. Si l'élément cible est égal à l'élément central, la recherche est terminée. Sinon, si l'élément cible est inférieur, l'algorithme se concentre sur la moitié inférieure de la liste ; si l'élément cible est supérieur, il se concentre sur la moitié supérieure. Ce processus se répète jusqu'à ce que l'élément soit trouvé ou que la sous-liste soit vide. À chaque étape, la taille de la liste est divisée par 2, suivant une suite géométrique décroissante. La complexité temporelle de la recherche dichotomique est donc 𝑂(log𝑛) car le nombre maximal de divisions nécessaires est log2(𝑛).
Le calcul de la transformation rapide de Fourier (FFT) est un autre exemple important d'un algorithme "diviser pour régner". La FFT est utilisée pour convertir un signal du domaine temporel au domaine fréquentiel. L'algorithme FFT divise un problème de taille 𝑛 en deux problèmes de taille 𝑛/2 calcule la FFT de chaque sous-problème, puis combine les résultats pour obtenir la FFT du signal original. Cette décomposition suit une suite géométrique, et la complexité temporelle de la FFT est 𝑂(𝑛log𝑛), car chaque étape de division et de combinaison implique des opérations proportionnelles à la taille du problème original.
La suite géométrique est également essentielle dans l'analyse des algorithmes de multiplication rapide, tels que l'algorithme de Karatsuba. Cet algorithme multiplie deux grands nombres en les décomposant en nombres plus petits. Par exemple, pour multiplier deux nombres de 𝑛 chiffres, l'algorithme divise chaque nombre en deux moitiés, multipliant ainsi les moitiés de manière récursive et combinant les résultats. La complexité temporelle de cet algorithme est 𝑂(𝑛log2(3)) soit environ , grâce à la manière dont les problèmes sont divisés et résolus suivant une suite géométrique.
En géométrie algorithmique, les algorithmes "diviser pour régner" sont utilisés pour résoudre des problèmes tels que le calcul de l'enveloppe convexe et la recherche de la paire de points la plus proche. Pour l'enveloppe convexe, l'algorithme divise les points en deux moitiés, calcule récursivement l'enveloppe convexe de chaque moitié, puis fusionne les deux enveloppes pour obtenir l'enveloppe convexe finale. La fusion des deux enveloppes suit une logique géométrique, et la complexité de l'algorithme est 𝑂(𝑛log𝑛).
Dans la recherche de la paire de points la plus proche, l'algorithme divise les points en deux moitiés selon l'axe médian, trouve récursivement la paire de points la plus proche dans chaque moitié, puis vérifie si une paire de points située sur les deux moitiés est plus proche. La division répétée et la recherche de la paire la plus proche dans des bandes verticales suivent une suite géométrique, permettant à l'algorithme de fonctionner en 𝑂(𝑛log𝑛).
L'algorithme de Strassen pour la multiplication de matrices est un autre exemple où la suite géométrique est appliquée. Strassen a démontré que deux matrices de taille 𝑛×𝑛 peuvent être multipliées en utilisant seulement 7 multiplications de matrices de taille 𝑛/2×𝑛/2 au lieu de 8, comme dans l'algorithme naïf. Cette réduction suit une suite géométrique et donne une complexité de 𝑂(𝑛log2(7)), soit environ 𝑂(𝑛2.81), rendant l'algorithme plus efficace que l'approche traditionnelle.

La suite géométrique est également utilisée pour l'optimisation des algorithmes "diviser pour régner" dans des architectures parallèles. En divisant le problème de manière récursive et en attribuant chaque sous-problème à un processeur différent, nous pouvons réduire le temps total de calcul. L'efficacité de cette approche repose sur la relation géométrique entre la taille du problème et le nombre de processeurs disponibles, permettant de déterminer le meilleur moyen de répartir les tâches.

En algorithmique, la suite géométrique intervient souvent dans l'optimisation des structures de données utilisées par les algorithmes "diviser pour régner". Par exemple, dans les arbres de recherche binaires, la hauteur de l'arbre est proportionnelle au logarithme de la taille de l'arbre, suivant une suite géométrique. Cette relation permet de garantir que les opérations de recherche, d'insertion et de suppression peuvent être réalisées en 𝑂(log𝑛) dans un arbre équilibré, rendant ces opérations efficaces même pour de grandes quantités de données.

Les algorithmes "diviser pour régner" sont également appliqués dans des domaines tels que la biologie computationnelle, où ils sont utilisés pour aligner des séquences d'ADN. En divisant les séquences en sous-séquences plus courtes, les algorithmes peuvent aligner les segments individuellement avant de les combiner pour obtenir l'alignement global. Cette approche suit une suite géométrique et permet de traiter des séquences génétiques complexes de manière efficace.

En conclusion, la suite géométrique joue un rôle crucial dans l'analyse et l'optimisation des algorithmes "diviser pour régner". Que ce soit pour évaluer la complexité temporelle, optimiser l'utilisation de l'espace ou améliorer l'efficacité dans des architectures parallèles, la relation géométrique entre la taille du problème et les sous-problèmes est essentielle. Les algorithmes "diviser pour régner" bénéficient grandement de cette approche analytique, permettant de résoudre des problèmes complexes de manière efficace dans divers domaines de l'informatique et au-delà.

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